Vaginose
La vaginose est l’une des causes les plus fréquentes des leucorrhées. Si vous ne le savez pas, les leucorrhées sont les écoulements non sanglants provenant de l’appareil génital féminin. Découvrez dans cet article tout ce qu’il y a à savoir sur cette maladie ci-dessous.
Définition et symptômes
La vaginose bactérienne se définit comme une inflammation chronique de la muqueuse vaginale liée au déséquilibre de la flore microbienne du vagin.
Elle se déclare lorsque la présence de la bacille de Döderlein, qui a pour rôle de protéger la flore, diminue voire disparaît.
Même si la vaginose est une infection génitale, elle n’est pas pour autant une infection sexuellement transmissible. Néanmoins, elle peut agrandir le risque de MST et de maladies inflammatoires pelviennes si elle n’est pas soignée convenablement.
Pour reconnaître une vaginose, la première chose à laquelle il faut se fier sont les leucorrhées. Cependant il faut faire attention car le fait d’avoir des leucorrhées est tout à fait normal. On les appelle le plus communément “pertes blanches“.
Le premier signe d’appel d’une vaginose est la présence de leucorrhées malodorantes. Ces leucorrhées peuvent s’accompagner de démangeaisons, d’irritation, de douleur et de rougeur au niveau du vagin.
Causes
La vaginose est due à une dysmicrobiose, c’est à dire à un déséquilibre de la flore vaginale. En effet, en situation normale, la flore vaginale est dominée par une espèce bactérienne protectrice qui va diminuer en situation de vaginose au profit de d’autres espèces délétères.
Certains facteurs peuvent être à l’origine de ce déséquilibre comme :
- L’emploi de sprays vaginaux
- Le déficit d’œstrogènes, plus fréquent à l’étape de la ménopause
- Les douches vaginales
- Les multiples partenaires sexuels
- La pratique de bains moussants
- Le tabagisme, vu qu’il restreint les niveaux d’œstrogènes
- L’utilisation d’un stérilet ou d’un dispositif intra-utérin, d’antiseptiques ou de produits alcalins (savon).
Bien que la vaginose ne se transmette pas par voie sexuelle, les relations sexuelles non protégées peuvent l’occasionner en raison de l’effet du sperme sur les bactéries présentes dans le vagin.
De même, chez les personnes atteintes d’une MST, le risque de vaginose est plus élevé car 64% de femmes souffrant d’une MST en sont victimes.
Conséquences
La vaginose est le plus souvent bénigne mais elle peut parfois entraîner des conséquences plus ou moins importantes chez la femme enceinte comme des saignements, des risques d’accouchement prématuré et des fausses couches.
Une infection du liquide amniotique peut également infecter le futur enfant et en conséquence entraîner des problèmes pulmonaires et neurologiques.
Comment prévenir la vaginose bactérienne ?
Pour se protéger de la vaginose bactérienne et stopper la propagation des microbes nuisibles dans le vagin, il faut commencer par adopter de bonnes habitudes hygiéniques comme se nettoyer de l’avant vers l’arrière après être allé à la selle.
D’autres mesures permettent aussi de préserver l’équilibre bactérien de la flore vaginale.
En voici quelques-unes :
- Porter des sous-vêtements conçus en coton
- Mettre des pantalons amples et délaisser les collants
- Opter pour une autre solution contraceptive au cas où les condoms lubrifiés, les crèmes ou les gelées produisent une irritation cutanée
- Entretenir la flore vaginale en utilisant des savons adaptés et des lingettes intimes
- Eviter d’utiliser les produits irritants tels que les vaporisateurs hygiéniques féminins, les tampons désodorisés, les serviettes hygiéniques, les douches vaginales et le papier de toilette parfumé ou coloré
- S’abstenir d’employer des huiles dans le bain et bien se sécher après la douche
- Essuyer soigneusement les contraceptifs réutilisables comme les diaphragmes et les capes cervicales après chaque usage.
Le port du préservatif lors des rapports sexuels figure aussi parmi les mesures préventives les plus efficaces contre la vaginose bactérienne.
Traitement
L’objectif du traitement de la vaginose est de normaliser la flore vaginale en ré-augmentant les bactéries protectrices. Comme pour la trichomonase vaginale, le traitement consiste à utiliser Flagyl, version générique de Métronidazole. La dose recommandée est de 1g en deux prise par jour pendant 1 semaine.
Flagyl est un antibiotique oral qui va vous permettre de traiter efficacement la vaginose.
Pour les personnes qui veulent se baser sur un traitement naturel, elles peuvent se tourner vers des solutions comme l’huile de coco, le yaourt et le vinaigre de pomme.
Grâce à ses vertus antibactériennes et antifongiques et à sa richesse en acide laurique, l’huile de coco est l’une des meilleures solutions naturelles contre la vaginose.
Elle peut anéantir différents types de micro-organismes et aide à régulariser le Ph de la flore vaginale, ce qui réduit le risque d’infection. Pour s’en servir, il faut mouiller un tampon avec une petite cuillère d’huile à coco, puis l’introduire dans le vagin pour qu’il y reste une trentaine de minutes.
En ce qui concerne le vinaigre de pomme, il est notamment utilisé pour éliminer la mauvaise odeur qui se dégage des pertes vaginales.
Quant au yaourt, il est connu pour être un excellent remède naturel contre la vaginose bactérienne. Aliment probiotique, il rétablit l’équilibre normal des micro-organismes à l’intérieur du vagin et améliore la flore intestinale.
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