Mal d’altitude
Le mal d’altitude est un mal-être qui survient lors d’une position dans les hauteurs ou des montagnes. Ce trouble peut être très grave pour la santé, il est donc important de le traiter au plus vite !
Définition
Le mal d’altitude, communément appelé mal des montagnes ou mal des hauteurs est un trouble qui se manifeste chez les personnes qui gravissent en hauteur trop rapidement.
Il est associé à une mauvaise adaptation du corps à l’altitude et affecte principalement les alpinistes qui ont l’habitude d’escalader des sommets de plus de 3500 mètres.
Lié à une oxydation anormale du cerveau, le mal des montagnes peut être évité si l’on prend quelques dispositions avant l’ascension.
Qu’est-ce-qui cause le mal d’altitude ?
Le mal d’altitude est déclenché par une réduction de la teneur en oxygène en altitude, elle-même engendre une carence d’oxygène dans le sang.
L’organisme ne parvient pas à s’accoutumer à l’environnement car il ne contrôle plus la fréquence cardiaque ou n’est plus en mesure de fabriquer les globules rouges qui sont les organes transporteurs du gaz. Par conséquent, les cellules du corps sont moins oxygénées et s’affaiblissent en raison de ce manque d’oxygène, ce qui provoque la survenue des symptômes.
Bien que n’importe qui puisse en être touché, le mal des montagnes est plus fréquent chez les individus âgés de moins de 18 ans et de plus de 50 ans, chez les personnes en surpoids ou chez celles qui sont stressées.
Sachez que la montée en altitude est déconseillée aux personnes ayant une cardiopathie, une pathologie respiratoire (bronchite chronique, asthme dû à l’effort ou au froid, insuffisance respiratoire chronique, etc.), un trouble sanguin, un diabète ou une affection psychiatrique grave.
Quels en sont les signes caractéristiques ?
Les symptômes du mal d’altitude incluent les nausées, la fatigue, la perte de l’appétit, les sensations vertigineuses, les palpitations, l’insomnie, les vomissements, les céphalées et les essoufflements. Ces signes font leur apparition quelques heures (4 à 8 heures) après l’ascension en altitude et sont pour la plupart du temps, bénins.
De manière exceptionnelle ou en cas d’aggravation, on peut constater un œdème pulmonaire qui se révèle lorsque l’on est à une altitude comprise entre 4000 et 5000 mètres ou un œdème cérébral de haute altitude qui se produit quand on se trouve à une altitude supérieure à 5000 mètres.
Ces enflures peuvent avoir des répercussions graves sur la santé si elles ne sont pas traitées à temps, en d’autres termes si elles sont prises à la légère.
Comment éviter le mal d’altitude ?
La meilleure manière de prévenir le mal des montagnes est de s’acclimater à l’altitude, c’est-à-dire de s’adapter au climat de l’environnement en question.
Pour cela, il est suggéré d’effectuer une montée progressive en conservant un rythme d’ascension de 300 mètres par jour avec une interruption d’un jour à tous les trois jours pour des hauteurs supérieures à 3000 mètres.
Ces précautions permettent à l’organisme de mieux s’habituer à la pression atmosphérique.
Il est également possible d’éviter le mal d’altitude en s’hydratant suffisamment, en s’alimentant avec modération et en se privant d’alcool, de tabac et même parfois de somnifères.
Quand on fait une randonnée en montagne, il faut, en plus des équipements classiques, prendre des mesures comme prévoir des lunettes de soleil dotées de verres polarisants et une crème solaire à fort indice de protection pour se protéger des brûlures de la peau et des yeux.
Il est aussi important de tenir compte des éventuels changements de température en emmenant avec soi les équipements adéquats qui permettront d’être à l’abri du froid, du soleil ou du vent.
Quelles solutions pour traiter le mal des montagnes ?
En cas de mal d’altitude léger, vous n’avez pas besoin de redescendre immédiatement, vous devez juste boire de l’eau, vous reposer et au besoin avaler des analgésiques comme le paracétamol et l’aspirine pour apaiser la douleur des maux de tête.
Si ces médicaments ne font pas d’effet ou si vous affichez un œdème ou autre symptôme plus grave, il faut aussitôt redescendre de l’altitude et solliciter une aide médicale.
Dans la plupart des cas, il est conseillé de cesser l’ascension dès que les premiers symptômes se déclarent pour ne pas que la situation se complique.
Le médecin peut également vous préconiser des solutions médicales telles que le Diamox, enrichi en acétazolamide. Ce traitement sert à adoucir les symptômes de la forme légère du mal d’altitude et fonctionne en renforçant la ventilation et en diminuant la pression des liquides contenus dans le cerveau.
Seule ou combinée avec des traitements médicaux, l’homéopathie peut aussi aider à alléger les symptômes du mal d’altitude, notamment s’ils sont légers.
Il suffit d’employer 3 granulés de Coca 9 CH, 5 fois par jour et si vous observez des signes plus gênants, vous pouvez utiliser ce remède toutes les 30 minutes par jour, jusqu’à ce que vous remarquiez une amélioration de votre état.
Conseils :
Abstenez-vous de faire usage d’antalgiques trop puissants composés de dérivés morphiniques qui sont des dépresseurs respiratoires.