Allergie au pollen
Tout le monde a déjà entendu du rhume des foins, cette fameuse allergie au pollen qui fait de nombreuses victimes chaque année. Nous vous fournissons dans cet article toutes les informations essentielles sur cette allergie.
Qu’est-ce-qu’une allergie au pollen ?
Une allergie au pollen, communément appelée pollinose est une réaction allergique causée par le contact du nez, des yeux ou des voies respiratoires avec les pollens issus des arbres, des herbacées ou des graminées.
Transportés dans l’air sous forme de poussière, les pollens sont des éléments reproducteurs formés par les organes mâles des plantes.
En respirant, on ingère les grains de pollen suspendus dans l’air et quand le pollen entre en relation avec les muqueuses oculaires, nasales ou respiratoires d’une personne qui ne le supporte pas bien, le système immunitaire de cette personne le perçoit comme une infection et libère par conséquent des substances chimiques appelées histamines.
Ces éléments produisent un élargissement des vaisseaux sanguins et provoquent une inflammation au niveau du nez, une toux et parfois des problèmes visuels.
25 à 30% des français sont affectés par le rhume des foins et ce taux s’accroît au fil des années.
Il est important de souligner que le printemps est la saison propice pour avoir une allergie au pollen, d’où sa qualification de période de pollinisation.
Si elle n’est pas soignée à temps, l’allergie au pollen peut conduire à des troubles respiratoires sévères, à un asthme, à une urticaire, à une dermatite atopique ou à un œdème de Quincke.
Origines et symptômes de l’allergie au pollen
Causes
Une allergie au pollen surgit lorsque l’organisme réagit négativement à une substance allergène telle que le pollen de graminée ou d’arbre suite à un contact avec le nez ou les yeux.
Les pollens sont donc les principales causes du rhume des foins.
Il existe aussi d’autres allergènes qui sont capables de stimuler les manifestations allergiques. Il s’agit des acariens, des poils d’animaux (surtout les animaux domestiques), de la poussière domestique et des moisissures.
La pollution de l’air, le climat et les antécédents familiaux peuvent également être à l’origine d’une rhinite allergique.
Symptômes
Une personne, victime d’allergie au pollen présente les symptômes comme :
- L’écoulement nasal
- L’irritation des yeux
- Les éternuements fréquents
- La fatigue
- Les démangeaisons
- Les picotements oculaires.
Ces signes caractéristiques sont pour la plupart du temps saisonniers mais s’ils deviennent répétitifs ou embarrassants ou en cas d’apparition de d’autres symptômes tels que les difficultés respiratoires, les migraines, les prurits, la fatigue chronique et les problèmes de concentration, il faut rapidement prendre contact avec un professionnel du milieu médical.
Diagnostic de l’allergie au pollen
Pour diagnostiquer le rhume des foins, l’allergologue effectue un test cutané qui permettra de connaître exactement le type d’allergène auquel vous êtes allergique. Pour cela, il entrepose sur l’avant-bras des gouttes de divers allergènes, ensuite il les pique doucement avec une petite aiguille.
Après 20 minutes, il vérifie si la zone aux alentours de la piqûre a enflé ou rougi et si c’est le cas, vous êtes bel et bien allergique à cet élément allergène.
Parfois, un prélèvement sanguin peut être envisagé dans le but de chercher des anticorps.
Comment se protéger de l’allergie au pollen ?
Pour prévenir une rhinite allergique, il est indispensable de suivre au quotidien ces quelques recommandations, surtout durant la période de pollinisation :
- Eviter de fumer, notamment en présence des enfants et ne pas se rendre dans les endroits enfumés
- Aérer la maison tôt le matin en ouvrant les fenêtres
- Porter un chapeau et des lunettes de soleil pour mettre à l’abri ses yeux
- Se protéger avec un masque ou une autre forme de protection si l’on jardine et faire appel aux services d’un professionnel du jardinage pour tondre la pelouse de sa maison
- Ne pas conserver les fleurs séchées au sein de la maison
- Se priver de certains aliments (pêches, melons, etc.) qui peuvent accentuer les démangeaisons aux lèvres ou à la gorge, associées à l’affection allergique
- Eviter de sécher ses vêtements à l’extérieur
- Fermer les fenêtres quand on roule en voiture
- Se nettoyer les mains et le visage de façon régulière en utilisant assez d’eau
- Entretenir la maison en effectuant le ménage et en dépoussiérant régulièrement
- Employer un diffuseur d’huiles essentielles (lavande, estragon, laurier) pour purifier l’air intérieur
- Se rincer les cheveux chaque soir pour réduire les agressions nocturnes relatives au pollen sur l’oreiller.
N’oubliez pas de consulter le calendrier pollinique en vous rendant sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique pour savoir les périodes et zones à risque de pollinisation (en fonction du type de pollen).
Quelles solutions pour contrecarrer l’allergie au pollen ?
Pour guérir d’une allergie au pollen, on peut se tourner en premier lieux vers les médicaments tels que les antihistaminiques et les corticoïdes.
Les antihistaminiques abrègent les symptômes allergiques et bloquent la libération des histamines, ce qui leur permet d’agir efficacement contre cette forme d’allergie.
Les corticoïdes, existant sous forme de pulvérisateurs nasaux, suppriment les réactions allergiques dues au pollen en quelques jours grâce à leurs qualités anti-inflammatoires. D’ailleurs, ils font partie des meilleurs traitements recommandés en cas de rhinite allergique.
La désensibilisation est aussi une solution antiallergique qui a fait ses preuves (un taux de 70% d’efficacité). Traitement de fond du pollinose, elle vise à changer l’évolution de la pathologie en restaurant l’équilibre du système immunitaire par l’usage de doses augmentées de manière progressive.
Administrée par injection ou par voie sublinguale, cette méthode aide à éliminer les crises d’allergie au pollen et s’adresse spécialement aux personnes souffrant de conjonctivite, d’asthme modéré ou de rhinite.
Comme astuces naturelles contre les réactions allergiques, nous pouvons citer l’estragon et l’ortie.
L’estragon renferme des composants naturels (le coumarin et les flavones) grâce auxquels il protège de la rhinite allergique. Il suffit de déposer 3 gouttes d’huile essentielle d’estragon sur un mouchoir et de l’inhaler 3 fois par jour.
Avec ses propriétés antihistaminiques, la tisane d’ortie est un excellent moyen pour traiter les écoulements nasaux et se prémunir contre les éternuements.
Si vous êtes sujet à une allergie au pollen toute l’année, quelque que soit le type d’allergène, vous pouvez limiter les symptômes en portant votre choix sur une literie traitée anti-acarien, en gardant vos animaux domestiques à l’extérieur et en évitant les objets sur lesquels la poussière peut facilement s’entasser (tapis, moquettes au sol, matelas, etc.).
Les médicaments que nous vous proposons
Faites défiler le tableau ci-dessous pour découvrir nos différents traitements anti-allergènes.